Aborder le thème de La temporalité clans le soin nécessite de sortir du langage scientifique convenu. Comment dire autrement que dans une langue évocatrice et poétique, une langue qui recrée les images et les sensations partagées par les soignants, comment dire autrement l’attachement au patient, la répétition des gestes et la surprise des événements, les subtilités et les ambivalences de l’acte de soin ? Comment évoquer aussi l’imbrication des vies personnelle et professionnelle quand le vécu des patients croise celui des soignants et de leur proches ? Par petites touches, par vignettes éloquentes, Brigitte Greis nous parle de son métier d’infirmière, de ce que porter soin signifie.
Les sensations fugitives ressenties dans la rencontre autour du soin nourrissent l’incertitude nécessaire pour dépasser l’arrogance d’un certain savoir médical. En montrant qu’il reconnaît la singularité de la personne, le lien dans la relation entre l’infirmière et le patient devient alors soignant. Et grâce à cette langue riche mais pudique, expressive mais distanciée, nous touchons à la vérité de la relation de soin.
Les sensations fugitives ressenties dans la rencontre autour du soin nourrissent l’incertitude nécessaire pour dépasser l’arrogance d’un certain savoir médical. En montrant qu’il reconnaît la singularité de la personne, le lien dans la relation entre l’infirmière et le patient devient alors soignant. Et grâce à cette langue riche mais pudique, expressive mais distanciée, nous touchons à la vérité de la relation de soin.